FAQ
Retrouvez les réponses aux questions les plus fréquentes sur les parcs solaires au sol et l’accompagnement Impulsion.
Sommaire
Questions générales
Un AMO est un professionnel qui représente et conseille le maître d’ouvrage (vous) tout au long d’un projet. Contrairement au développeur ou à l’installateur qui réalisent le projet, l’AMO défend uniquement vos intérêts. Nous coordonnons les études, sélectionnons les meilleurs prestataires, sécurisons les contrats et veillons au respect de vos objectifs.
Un développeur a ses propres intérêts économiques (marge, rapidité). Un AMO est payé par vous pour défendre vos intérêts : meilleure valorisation foncière, optimisation technique et financière, transparence totale. C’est particulièrement important pour les collectivités qui doivent respecter la commande publique, pour les projets complexes (agrivoltaïsme), et pour les collectifs citoyens qui ont besoin d’accompagnement pédagogique.
Nos honoraires dépendent de la taille et de la complexité du projet. Nous travaillons généralement au forfait par phase ou en €/MWc. Nous vous communiquons un devis détaillé après un premier échange. Notre rémunération est toujours transparente et découplée des montants d’investissement.
Notre répartition sur 5 régions françaises avec des équipes locales nous premet d’intervenir sur l’ensemble du territoire métropolitain.
De la faisabilité à la mise en service 2 à 5 ans selon la complexité :
– Études et autorisations : 12 à 24 mois
– Construction : 6 à 12 mois
– Raccordement : délais variables selon ENEDIS ou RTE
Non. Nous accompagnons des projets à partir de 500 kWc. Chaque projet mérite la même rigueur , qu’il fasse 1 MWc ou 10 MWc.
Une entreprise à mission est une société qui inscrit dans ses statuts une raison d’être et des objectifs sociaux et environnementaux. Impulsion obtiendra cette certification en 2026, formalisant notre engagement à accélérer la transition énergétique des territoires de manière responsable.
Questions Techniques
Environ 1 hectare pour 1 MWc en photovoltaïque classique. Pour l’agrivoltaïsme, prévoir 1,5 à 2 hectares pour 1 MWc selon l’espacement.
Critères principaux :
– Surface suffisante (minimum 0,5 hectare)
– Ensoleillement correct (éviter les zones très ombragées)
– Topographie raisonnablement plane (pente < 10-15 %)
– Proximité d’un réseau électrique (< 5 km d’un poste source idéalement)
– Absence de contraintes rédhibitoires (zone Natura 2000 en cœur, monuments historiques en périmètre rapproché)
Panneaux : garantie de rendement sur 25-30 ans, durée de vie réelle 35-40 ans
Onduleurs : 10-15 ans (remplacement prévu)
Structures : 30-40 ans
Exploitation totale : 30-40 minimum
Entretien léger :
– Nettoyage des panneaux (pluie souvent suffisante)
– Tonte / Éco-pâturage
– Maintenance des onduleurs
Surveillance à distance (coût : environ 15 à 20k € / MWc / an)
Non, les panneaux ne font aucun bruit. Les onduleurs émettent un léger bourdonnement audible à quelques mètres seulement. Aucun danger (basse tension côté panneaux, normes électriques strictes, clôture de sécurité).
Questions Financières
Coût d’investissement : 600 à 900 k€ par MWc (études, construction, raccordement inclus). Les coûts varient selon :
– La puissance (économies d’échelle sur les grands projets)
– Le coût de raccordement (distance au réseau)
– La complexité du terrain (géotechnique, VRD)
– Les mesures environnementales (ERC)
– Les mesures de compensation agricole (en agrivoltaïsme)
– Prime à l’autoconsommation (pour les projets en autoconsommation)
– Subventions locales ponctuelles (selon les régions / départements)
Plusieurs options :
– Financement par un développeur-investisseur (vous louez le terrain)
– Financement bancaire (vous portez le projet)
– Mix fonds propres + dette bancaire
– Crowdfunding / financement participatif en complément
Nous vous conseillons sur le montage optimal.
Trois principaux modèles :
– Appels d’offres CRE : vente à EDF OA, tarif garanti 20 ans
– PPA : contrat direct avec un acheteur corporate (entreprise)
– Autoconsommation : vous consommez l’énergie pour vos propres besoins et/ou vous vendez cette énergie en local, le surplus est vendu.
Nous analysons le modèle le plus rentable pour vous.
Questions Réglementaires
Principalement :
– Permis de construire si > ou égale à 3 MWc
– Étude d’impact si > ou égale à 1 MWc
– Accord de raccordement : ENEDIS / RTE
– Pour l’agrivoltaïsme : avis CDPENAF
– Instruction : 3 à 12 mois (selon les départements) après dépôt complet
– Si recours contentieux : + 12 à 24 mois
Oui, sous conditions :
– S’il s’agit d’un parc « agrivoltaïque » : avec une activité agricole principale
– Pour un parc classique : uniquement sur les surfaces identifiées dans le document cadre arrêté par le Préfet du département sur proposition de la Chambre départementale d’agriculture
– Le PLU / PLUi doit être compatible ou modifiable
Procédure obligatoire pour les projets soumis à évaluation environnementale (> ou égale à 1 MWc). Elle permet au public de consulter le dossier et d’émettre des observations. Un commissaire enquêteur indépendant rédige un avis (favorable, défavorable ou réservé). L’autorité administrative en tient compte pour sa décision finale. Durée : 1 mois minimum.
Tout projet peut faire l’objet d’un recours (associations, riverains, concurrents). Les risques augmentent si :
– Concertation locale insuffisante
– Impacts environnementaux ou paysagers mal traités
– Non-respect des règles d’urbanisme
Notre accompagnement minimise ces risques par une préparation rigoureuse.
Oui, si :
– Puissance > ou égale à 300 kWc : demande d’examen au cas par cas. Si refusé : étude d’impact
– Puissance > ou égale à 1 MWc : étude d’impact systématique
Questions Agrivoltaïsme
L’agrivoltaïsme est un système qui associe production agricole et production d’énergie solaire sur une même surface. La réglementation française impose notamment que la production agricole reste l’usage principal. L’installation doit apporter des services à l’agriculture (protection, optimisation) et ne doit pas dégrader les rendements de plus de 10%.
- Cultures fourragères et légumineuses
- Élevages
- Alimentation humaine
- Plantes aromatiques et médicinales (PAM)
Oui, c’est une exigence. Nous dimensionnons l’installation pour permettre le passage de vos engins :
– L’espacement entre rangées est adapté à la culture recherchée et le matériel nécessaire
– La longueur des lignes est adaptée à la conduite agricole
Si le projet respecte les critères de l’agrivoltaïsme, vous pouvez conserver vos aides PAC. Nous vérifions systématiquement ce point.
La Commission Départementale de Préservation des Espaces Naturels, Agricoles et Forestiers. Elle donne un avis sur les projets situés en zone agricole. Pour l’agrivoltaïsme, son avis est obligatoire et doit être favorable. Nous préparons le dossier et vous accompagnons dans cette démarche.
Oui, légèrement (10-20% de surcoût) en raison de :
– Structures plus hautes et plus complexes
– Espacement plus important (moins de modules par hectare)
– Études agricoles supplémentaires
– Financement de mesures de compensation pour les filières agricoles locales
Oui, le projet est conçu de manière à s’adapter aux évolutions des pratiques agricoles.
Oui, c’est l’objectif ! La réglementation impose que la production agricole reste l’usage principal. Nos études valident cette compatibilité.
Plusieurs modèles existent : location de terrain à un opérateur, co-investissement, ou exploitation directe. Nous vous conseillons sur le montage le plus adapté.
L’agrivoltaïsme peut valoriser votre exploitation en diversifiant les revenus et en facilitant la transmission.
Questions Collectivités
De nombreux terrains peuvent accueillir un parc solaire : anciennes décharges, friches industrielles, zones polluées, parcelles agricoles, espaces en bordure de zones d’activités, carrières, gravières, anciennes zones d’extraction, bordures d’autoroutes, de voies ferrées (si propriété communale), etc.
La procédure de mise en concurrence des autorisations d’occupations est obligatoire sur le domaine public des collectivités. Sur le domaine privé, la mise en concurrence est toujours bénéfique car elle vous permet de sélectionner la meilleure offre technique et financière grâce à l’expertise d’Impulsion.
Nous vous conseillons sur la procédure la plus adaptée selon les caractéristiques du projet dans le respect de la législation en vigueur.
Recettes fiscales :
– Imposition Forfaitaire sur les Entreprises de Réseaux (IFER) pour la commune et l’intercommunalité
– Contribution économique territoriale (CET)
– Cotisation sur la Valeur Ajoutée des Entreprises (CVAE)
Loyer (si terrain communal loué) : loyer annuel sur 30-40 ans dépendant du type de projet (agrivoltaïsme ou classique) et de sa complexité (coût de raccordement par exemple)
Non, si vous choisissez le modèle de location de terrain à un opérateur. Celui-ci finance, construit et exploite le parc. Vous percevez les revenus fiscaux et locatifs sans mise de fonds.
Vous pouvez aussi choisir de co-investir pour capter une partie des revenus d’exploitation.
Plusieurs options :
– Financement participatif : crowdfunding pour une partie du capital
– Société citoyenne : création d’une structure locale d’investissement
– Gouvernance partagée : SEM ou SCIC associant collectivité et citoyens
– Tarifs préférentiels : offre d’électricité pour les habitants (autoconsommation collective).
Nous vous accompagnons dans ces montages.
Risques principaux :
– Contentieux administratif (recours contre le permis)
– Non-respect des engagements par l’opérateur
– Mauvaise acceptabilité locale
Notre accompagnement sécurise ces points : préparation rigoureuse du dossier, sélection d’opérateurs solides, animation de la concertation.
Questions Projets Citoyens
Un projet citoyen est un parc solaire développé et/ou financé par les habitants d’un territoire. Les citoyens s’organisent collectivement (association, coopérative) pour porter le projet, investir et décider ensemble. Les bénéfices sont réinvestis localement.
Plusieurs options :
– SCIC (Société Coopérative d’Intérêts Collectif) : multi-parties prenantes, gouvernance démocratique
– SAS citoyenne : souplesse, capital variable
– Coopérative : un humain = une voix
– Association + Société projet : hybridation possible
Nous vous conseillons selon votre vision et vos besoins.
3 à 5 ans en moyenne :
– Structuration du collectif : 6 à 12 mois
– Développement du projet : 2 à 3 ans
– Construction : 6 à 12 mois
Très variable : de quelques centaines d’euros à plusieurs milliers selon le montant total et le nombre de participants. L’objectif est de permettre à chacun de participer selon ses moyens.
Généralement 2 à 4% de rendement annuel. L’objectif n’est pas la rentabilité maximale mais l’impact local et l’appropriation citoyenne.
Comme tout investissement, il existe un risque. Notre accompagnement vise à le minimiser par une préparation rigoureuse et un montage sécurisé.
Réunions publiques, événements locaux, porte-à-porte, communication sur réseaux sociaux, partenariats avec associations locales. Nous vous accompagnons dans cette mobilisation.
Oui, c’est même fréquent. La SCIC permet d’avoir plusieurs collèges (citoyens, collectivité, salariés, etc.). Une SEM peut aussi associer collectivité et citoyens.
– Fonds TEPCV (Territoires à Énergie Positive)
– Subventions régionales
– Soutien d’Énergie Partagée (prêts participatifs)
– ADEME selon les régions
Nous vous orientons vers les dispositifs adaptés.
Questions Énergéticiens
Pour plusieurs raisons :
– Renforcer l’expertise sur des sujets pointus (agrivoltaïsme, marchés publics, autoconsommation)
– Décharger vos équipes sur certaines phases
– Apporter un second avis expert
– Rassurer les partenaires publics
– Optimiser le TRI des projets
Nous sommes flexibles :
– Mission ponctuelle : exemple étude agricole seulement
– AMO partielle : exemple phase réglementaire et concertation
– AMO complète : de la faisabilité à la mise en service
En complémentarité, jamais en concurrence. Nous renforçons votre capacité de développement sans vous substituer. Notre indépendance est un atout pour les projets en marchés publics.
Selon la phase et l’étendue de la mission : à définir selon le projet.
Contactez-nous pour un devis.
Questions R & D et Innovation
Nous travaillons sur :
– Agrivoltaïsme et nouvelles techniques culturales
– Co-bénéfices environnementaux (biodiversité, sols)
– Outils numériques
– Modélisation de courbe de production
– Stockage de l’énergie et pilotage
INRAe, Chambres d’Agriculture, Cluster, Pôle d’innovation, universités, bureaux d’études spécialisés.
Vous accédez aux solutions les plus innovantes, vous avez un temps d’avance sur les évolutions réglementaires et vous bénéficiez de retours d’expérience de projets pilotes.
Oui ! Nous recherchons régulièrement des sites pilotes et des partenaires pour expérimenter de nouvelles solutions.
Contactez-nous si vous êtes intéressé.
Questions sur l'Accompagnement d'Impulsion
Le plus tôt possible, dès l’idée du projet. Nous pouvons intervenir dès la phase de réflexion (« ai-je un terrain adapté ? ») ou sur un projet déjà avancé (optimisation, second avis).
Oui, nous pouvons réaliser des missions ponctuelles :
– Étude de faisabilité uniquement
– Études agricoles pour un projet agrivoltaïque
– Accompagnement procédure publique
– Audit de projet existant
– Études de valorisation énergétique
Oui, avec l’accord de nos clients. Nous pouvons vous mettre en relation avec des maîtres d’ouvrage ayant mené des projets similaires au vôtre.
Questions sur la Valorisation de l'Énergie
Il existe trois principaux modes de valorisation :
– Contrat CRE (Commission de Régulation de l’Énergie) : vente à tarif garanti via complément de rémunération
– PPA (Power Purchase Agreement) : contrat direct avec un acheteur
– Autoconsommation : consommation directe sur site, avec vente du surplus
Les différents modes de valorisation peuvent se cumuler en fonction du projet. Le choix dépend de la puissance, du profil du projet et de vos objectifs.
Il s’agit d’une prime versée au producteur d’énergie en complément de la vente sur le marché :
– Complément de rémunération garanti sur 20 ans
– Attribution par appel d’offres (concurrence entre projets)
– Plusieurs familles selon la puissance et le type de projet (toiture, sol, agrivoltaïque, autoconsommation)
– Publication trimestrielle ou semestrielle
– Sécurité maximale pour le financement du projet
Contrat de vente d’électricité de gré à gré :
– Prix déterminé entre le producteur et l’acheteur
– Durée variable : de 5 à 25 ans
– Prix indexé ou fixe selon négociation
Adapté aux grands projets (> 5 MWc)
Question sur l'autoconsommation collective :
C’est un dispositif permettant de partager de l’électricité entre plusieurs participants proches géographiquement :
– Un ou plusieurs producteurs
– Un ou plusieurs consommateurs (privé/public, compteur communiquant)
– Gestion par une Personne Morale Organisatrice (PMO)
Pour les consommateurs :
– Électricité locale et maîtrise des factures
– Contribution concrète à la transition énergétique, réduction de l’empreinte carbone
– Participation à une communauté locale d’énergie et projet de territoire
Pas de changement de fournisseur d’énergie, l’autoconsommation collective vient en déduction de sa fourniture d’énergie habituelle.
Pour le producteur :
– Valorisation optimale de la production
– Ancrage territorial renforcé
L’ensemble des participants doit être dans un cercle de rayon de 2 km (possibilité d’extension à 20 km en zone rurale).
Minimum 2 participants (1 producteur + 1 consommateur).
En pratique :
– Plus il y a de consommateurs, meilleur est le taux d’autoconsommation
– Privilégier des profils de consommation complémentaires (semaine/week-end)
C’est l’interlocuteur auprès du gestionnaire de réseau de distribution (GRD) :
– Peut être : collectivité, association, coopérative, SAS, syndicat d’énergie
– Rôle : Transmettre les clés de répartition de l’énergie et les entrées / sorties des participants au GRD
Nous vous accompagnons dans la création de cette PMO.
Procédure spécifique en plusieurs étapes :
1. Contrat d’achat vente d’électricité entre producteur et consommateur
2. Création de la PMO
3. Adhésion des participants à la PMO
4. Signature de la convention d’autoconsommation collective avec le GRD
5. Début de l’opération d’autoconsommation collective environ deux mois après la mise en service de l’installation
Processus en parallèle du projet d’installation photovoltaïque.
De l’électricité est allouée à un participant s’il consomme au moment où l’installation photovoltaïque produit.
Via des clés de répartition :
– Statiques : pourcentages fixes (ex : 30 % au participant A, 70 % au participant B)
– Dynamiques : selon la consommation réelle instantanée (plus complexe mais optimisé). La clé dynamique par défaut (calculée par le GRD) répartie l’énergie au prorata des consommations.
– Dépend du dimensionnement de l’installation
– Dépend des profils de consommation
– Nécessite une étude préalable (courbes de charge)
– Le surplus non autoconsommé est vendu sur le réseau (obligation d’achat ou marché)
Oui, totalement !
Exemple :
– Production locale sur l’exploitation agricole
– Consommation par l’agriculteur (bâtiments, irrigation, stockage)
– Partage avec les riverains, la commune, des entreprises locales
– Valorisation optimale et acceptabilité renforcée
Nous accompagnons spécifiquement ces projets agrivoltaïques en autoconsommation collective.
Une opération d’autoconsommation est évolutive :
– De nouveaux producteurs peuvent entrer et des producteurs peuvent sortir tout au long de la vie de l’opération
– De nouveaux consommateurs peuvent entrer et des consommateurs peuvent sortir tout au long de la vie de l’opération
– Les modalités de répartition de l’énergie peuvent être modifiées dans le temps
Oui, un producteur peut autoconsommer individuellement et partager le restant de sa production en autoconsommation collective.
De même, un consommateur peut avoir une installation en autoconsommation individuelle, et consommer en plus via une autoconsommation collective.

